Pour une Commune tournée vers l’avenir : je me présente à la syndicature

Le 7 mars dernier, les citoyennes et citoyens de Bourg-en-Lavaux m’ont réélu à la Municipalité dès le premier tour avec le meilleur score : plus de 55% des voix. Cette marque de reconnaissance et de confiance m’honore et me pousse à m’engager encore plus pour notre belle Commune. Je veux aussi porter la volonté de renouveau qui a mené à un Conseil communal rajeuni et plus représentatif. J’ai donc décidé de me présenter pour devenir votre futur syndic.

Ma vision pour l’avenir de Bourg-en-Lavaux s’articule en trois points : une Municipalité dynamique, constructive et rassembleuse au service de la population, une meilleure intégration des différentes bourgs et quartiers dans la vie de la commune et une identité forte au niveau régional.

Je m’engage ainsi pour que la Municipalité :

  • Travaille en équipe, mette ses compétences au service du bien commun, s’écoute et se soutienne dans tous les projets
  • Soit à l’écoute des avis, des bonnes idées et des critiques constructives
  • Crée une vraie identité pour la Commune et l’affirme, en préservant celles de ses villages, hameaux et quartiers
  • Prenne des engagements envers sa population et rende des comptes
  • Se mobilise pour le haut et le bas, l’est et l’ouest, les bourgs, les vignes, les champs et les rives
  • Ait une vision à long terme pour la Commune, notamment pour les aménagements et les finances

Engagé depuis plus de 20 ans, je mets à votre disposition une longue expérience politique (Conseil national, Grand conseil), de solides compétences en matière de gouvernance et de direction d’équipes (conseils d’administrations, présidence d’associations et de commission parlementaire) ainsi qu’un réseau étendu et diversifié.

Je me réjouis de mener cette campagne, d’aller à votre rencontre et d’échanger sur nos idées pour Bourg-en-Lavaux !

Mon bilan de législature (3) : informatique et cohésion sociale

Mon dicastère comporte aussi les dossiers consacrés aux affaires sociales ainsi qu’à l’informatique et Internet. C’est ce dont je vais vous parler pour ce troisième (et dernier) épisode de mon bilan de législature 2016-2021.

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Mon bilan de législature (1) : l’eau potable

J’ai la chance d’être en charge de la ressource liquide la plus consommée, même dans la commune qui a la plus grande surface viticole du canton ;), l’eau potable.

Voici notamment ce que j’ai réalisé au cours de la législature 2016-2021:


Un réseau d’eau performant et économe. Bourg-en-Lavaux a la chance d’être presque autonome en eau potable (en temps normal, nous ne devons qu’acheter un peu d’eau à la Ville de Lausanne et à nos voisines de l’Association intercommunale des eaux du Jorat). Pour cela, il faut un réseau régulièrement entretenu et amélioré. Avec le soutien du Conseil communal, la municipalité a acquis un système moderne de détection précoce des fuites, le « Lorno » (photo). Bourg-en-Lavaux fera des économies d’eau… et de travaux de génie civil (parce qu’une fuite détectée trop tard peut grandir, grandir et finir par causer d’énormes dégâts à la route qui se trouve au-dessus de la conduite endommagée !).

L’antenne du Lorno, un système qui « écoute » les fuites…


Une facturation équitable et transparente. Lors de la précédente législature, la municipalité avait, sans base légale et dans des conditions douteuses, accordé des rabais sur leur facture d’eau à certains propriétaires de la commune. J’ai mis immédiatement fin à ces pratiques. Pour en savoir plus…


Chlorothalonil : crise gérée. Comme beaucoup d’autres communes, Bourg-en-Lavaux est concernée par la pollution au chlorothalonil. Alors que les habitant-e-s et les autorités d’autres communes ont appris le problème par la presse, la municipalité a réagi vite, bien, et en toute transparence. Désormais, notre eau respecte les normes en vigueur et la population a reçu des informations régulières. Il convient de saluer ici la réactivité et le professionnalisme du Service des eaux de la Commune.

2ème tour de l’élection à la municipalité de Bourg-en-Lavaux : confirmez !

Je tiens (et les candidats du PS et indépendant-e-s de gauche avec moi) à remercier chaleureusement les électeurs et électrices de Bourg-en-Lavaux pour leur formidable soutien lors du premier tour des communales. Notre liste au Conseil communal obtient 19,93% des suffrages et 12 sièges sur 60 (+8). J’ai aussi toutes les raisons d’être satisfait de mon score personnel, tant à la municipalité (5ème exaequo, devant deux sortants) qu’au conseil communal (meilleur score de ma liste avec quelque 300 suffrages de plus que lors des élections fédérales, 11ème résultat toutes listes confondues, meilleur score toutes listes confondues sur les listes « sans dénomination »). Je repars donc pour le second tour et voici ce que je compte apporter à ma commune en cas d’élection : Continuer la lecture

Pourquoi je suis candidat à la municipalité de Bourg-en-Lavaux

Le parti socialiste et les indépendant-e-s de gauche de Bourg-en-Lavaux m’ont désigné candidat à l’exécutif de notre belle commune. Je me réjouis de cet honneur. Voici ce que je compte apporter à la municipalité, si les citoyennes et citoyens de la commune m’accordent leur confiance : Continuer la lecture

Discours du 1er août 2014, Cully

Mesdames et Messieurs les représentants des autorités en vos titres et fonctions,
Chères concitoyennes, chers concitoyens,
Chers habitantes et habitants de Bourg-en-Lavaux et d’ailleurs,
Chers amies et amis de la Suisse,

Il n’y a pas meilleure occasion que la fête nationale pour célébrer nos points forts. C’est l’occasion de réfléchir à comment les améliorer, mais aussi comment les défendre contre ceux qui souhaiteraient les affaiblir au mépris de l’intérêt général.
Parmi les avantages incontestés de la Suisse, il y a le service public. Nous avons la chance de pouvoir compter sur de nombreuses entreprises publiques fiables, efficaces, présentes sur la totalité du territoire et qui appartiennent aux citoyennes et aux citoyens. Chaque jour, elles contredisent le mythe qui voudrait que le secteur public soit systématiquement trop cher, éloigné des besoins des usagers et incapable d’innover.
Plusieurs de ces entreprises ont démontré qu’au contraire, même s’il peut et doit toujours être amélioré, le secteur public suisse est capable d’offrir à la population le meilleur service au meilleur prix.

Prenons l’exemple de la SUVA, notre caisse nationale d’assurance-accident. Cette institution publique est bien gérée. Elle est meilleure marché et plus efficace que ses concurrentes. Elle génère moins de frais administratifs que les assureurs privés. Ses prestations, en particulier le remboursement par tiers payant, sont incontestablement meilleures. Elle n’a pas besoin de pléthore d’administrateurs et de directeurs exigeant des bonus mirobolants. Elle n’arrose pas les partis de dons opaques, ni ne gratifie de mandats juteux les élus qui suivraient ses désidératas. Elle peut ainsi dégager beaucoup de moyens pour une prévention efficace, ce qui est dans l’intérêt des assurés.
En matière d’assurance-accident, une caisse publique est indéniablement plus avantageuse. La Suisse peut être fière de son assurance-accident publique.

Prenons aussi l’exemple vaudois de l’Etablissement Cantonale d’Assurance. L’ECA bénéficie d’un monopole, mais ce monopole ne l’empêche pas d’être une des assurances-incendie les plus performantes et surtout les moins chères de Suisse. Même sans primes excessives, l’ECA peut dégager beaucoup de moyens pour la prévention. En matière d’assurance-incendie aussi, une caisse publique est indéniablement plus avantageuse. Le canton de Vaud peut être fier de son assurance-incendie publique.

Le premier août est l’occasion idéale de se rappeler la chance que nous avons de pouvoir compter sur ces institutions publiques. Si elles sont aussi efficaces et bon marché, c’est parce qu’elles ne recherchent pas le profit à tout prix et mettent l’intérêt de leurs assurés en première priorité et non celui de leurs dirigeants ou de leurs actionnaires.
Ces institutions sont soumises au contrôle démocratique : si une poignée d’idéologues plus intéressés par le cours de la bourse que par la qualité du service tentaient de les privatiser, nous pourrions l’empêcher par référendum. De nombreux pays nous envient d’avoir pu stopper la privatisation de notre énergie, de nos banques cantonales, de nos sources d’eau potable. Peut-être devrons-nous bientôt empêcher la privatisation de nos lignes régionales de chemin de fer ou de nos hôpitaux. Mais je fais confiance au génie suisse : en matière de service public, lorsqu’il doit choisir entre qualité des prestations et course au profit, le peuple privilégie systématiquement la défense du service public. Nous avons toutes et tous le devoir de veiller à ce qu’il en soit ainsi à l’avenir.

Merci de votre attention, très bonne soirée et vive le premier août !

Pression immobilière, villas dans les vignes et projets d’utilité publique en Lavaux: les vrais effets de l’initiative de trop

Les partisans de l’initiative «sauver Lavaux 3» prétendent que leur initiative n’empêche pas les projets d’utilité publique en Lavaux. Ils avancent en outre qu’elle a pour objectif de «stopper la spéculation», notamment en empêchant la prolifération de villas dans les vignes. Mais une lecture attentive du texte de l’initiative démontre 1. qu’elle ne limite en rien la pression immobilière, ni n’empêche de construire sur des parcelles plantées en vigne ; et 2. qu’il n’y a aucune garantie explicite en faveur des projets d’utilité publique. Continuer la lecture

«Sauver Lavaux 3»: Non à l’initiative de trop, oui à un contre-projet équilibré

Le long feuilleton de l’initiative «Sauver Lavaux 3» prendra fin le 18 mai prochain. Les citoyens se prononceront sur cette initiative excessive, mais aussi sur un contre-projet équilibré issu d’un large consensus.

Nul ne remet en doute la nécessité de protéger Lavaux. Mais ce qu’il faut protéger à Lavaux, ce n’est pas seulement le paysage, ce sont aussi les activités humaines qui l’ont façonné et qui le font vivre. Depuis les années 50, les gens de Lavaux, mais aussi les autorités cantonales, ont compris la nécessité de règles d’aménagement du territoire raisonnables qui conjuguent protection efficace et maintien des activités viticoles. Le couronnement de ces lustres d’efforts est l’inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO. Continuer la lecture