Les partisans des forfaits fiscaux n’ont de cesse d’étaler la « générosité » des bénéficiaires de ce traitement de faveur. Ces derniers paient en effet des montants sans rapport avec leur capacité économique, à l’aune de laquelle tous les autres contribuables sont imposés. Mais peu importe ! ils se « rattrapent » en couvrant de dons et legs communes et sociétés locales. L’un de ces munificents personnages finance par exemple des logements protégés, l’autre est mécène d’un festival. Les partisans des forfaits fiscaux en tirent la conclusion qu’il ne faut surtout pas taxer ces contribuables fortunés comme vous et moi, car ils cesseraient d’être aussi « généreux ». Et ce chœur des pleureuses de prédire des lendemains qui déchantent aux sociétés locales, à la culture, aux œuvres d’entraide, sans oublier aux fabricants de plaques commémoratives. Alors, pourquoi diable soumettre ces nababs aux mêmes règles fiscales que le commun des mortels ? Continuer la lecture
Intérêt public ou bon plaisir du prince ?
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