Epargne-logement: cadeau (fiscal) empoisonné

Faciliter l’accession à la propriété, le thème est alléchant. Parfois trop alléchant d’ailleurs. Les Etats-Unis l’ont par exemple expérimenté à leur dépens (et l’économie mondiale avec eux): une politique qui vise à encourager l’accession à la propriété peut vite mener au surendettement des familles et à la faillite du système bancaire. Mais c’est un autre sujet. Quoique.

Cela dit, l’initiative sur l’épargne-logement n’est rien d’autre qu’un piège à nigaud, destinée, une fois de plus à faire croire à la classe moyenne que ses impôts baisseront et qu’elle pourra réaliser ses rêves immobiliers. Alors qu’en réalité, ce sont les gros contribuables qui en bénéficieront. Continuer la lecture

Politique fiscale de droite: peanuts pour la classe moyenne!

Malgré le creusement des écarts de revenus et de fortune, malgré les besoins évidents en matière d’infrastructures, de formation ou de sécurité publique, malgré les menaces sur le pouvoir d’achat de la classe moyenne, la droite vaudoise persiste à vouloir baisser les impôts de sa clientèle aisée. Et, comme d’habitude, elle n’a qu’une seule méthode: celle qui avantage le moins les contribuables de la classe moyenne, à savoir la baisse linéaire. Une partie du PLR veut une baisse de 1%, une autre partie, à la remorque de l’UDC, veut 3%. Mais, dans tous les cas, l’immense majorité des vaudois n’y verra que pouic. Continuer la lecture

Le PS veut baisser les impôts, la droite refuse que le peuple vote

Dans l’esprit de bon nombre d’élus bourgeois, «un socialiste, ça ne fait qu’augmenter les impôts». Cette antienne, martelée à longueur d’année, est bien pratique pour tenter de détourner du PS une grande partie de l’électorat, qui craint de voir les impôts augmenter. Or, avec l’initiative «pour un rabais d’impôt qui protège les assurés au lieu des actionnaires», les socialistes vaudois s’apprêtent à balayer ce jugement préconçu. Car cette initiative prévoit de baisser de plusieurs dizaines de millions de francs la charge fiscale de la classe moyenne. Continuer la lecture