Cet automne a lieu le débat sur les crédits pour la formation. De combien doit-on augmenter les moyens de nos écoles et hautes écoles? +4,5%, + 6%, + 8% ou même +10%? C’est une histoire de gros sous d’une importance capitale!
La dernière fois que la Parlement a eu à voter des crédits pour la formation, ce fut un fiasco. Lors des débats, tous les partis, à l’exception notable de l’UDC, ont claironné leur attachement aux investissements dans la matière grise et votés des crédits conformes aux besoins et aux ambitions de notre pays. Malheureusement, la majorité bourgeoise a repris d’une main ce qu’elle avait donné de l’autre et ces crédits ont fondu comme neige au soleil lors de chaque exercice budgétaire. Pour nos institutions de formation, c’est la stagnation, d’autant plus dommageable que de nombreux pays européens, par exemple l’Irlande, qui peut s’enorgueillir d’accueillir une multinationale pharmaceutique à la place d’Yverdon-les-Bains, ont quant à eux compris l’importance de l’éducation et ont dépensé sans compter, assurés de toucher de confortables dividendes. En effet, un franc investit dans la formation en rapporte trois.