La transparence sur mes indemnités parlementaires 2013

Il est important que l’activité des parlementaires soit totalement transparente. Les citoyens ont notamment le droit de savoir ce qu’ils touchent pour l’exercice de leur mandat. Voici donc le récapitulatif des indemnités parlementaires que j’ai reçues en 2013.

Indemnités imposables brutes Il s’agit du «salaire» des parlementaires (jetons de présence pour plénum et commissions, indemnités pour rapporteur de commission, défraiement longue distance, indemnités annuelle pour préparation des travaux parlementaires et contribution pour la prévoyance professionnelle): 72’815.90 Fr.

Indemnités non imposables Ces indemnités servent à couvrir les frais d’exercice du mandat parlementaire (frais de logement et de repas pendant les sessions, frais de transport, contribution annuelle au frais de personnel et de matériel): 56’003.95Fr.

Total des indemnités 2013: 128’819.85 SFr.  (2012: 127’576.15 SFr.)

La base légale est la Loi sur les moyens alloués aux parlementaires.

Mes autres revenus 2013 (somme totale brute):  44’291.95 SFr.

Pour être complet, voici encore le montant total des contributions que j’ai reversées en 2013 au parti fédéral (PSS), cantonal (PSV) et régional (PS Lavaux-Oron): 13’000.—Fr.

(Rappel: le PS n’est financé que par les contributions de ses élus et membres)

17 réflexions sur « La transparence sur mes indemnités parlementaires 2013 »

  1. Il manque juste le nombre d’heures environ, pour ce salaire de parlementaire.
    Par session, par mois, par année, j’ignore comment vous comptez vos heures.

    Quant au salaire des autres revenus, votre vie privée, il ne nous regarde pas, à mon avis. (À moins qu’un parlementaire face partie de plusieurs conseils d’administration en contradiction avec sa charge de parlementaire)

    • Vous devriez donc applaudir cette information des deux mains! Pensez-donc, une possibilité supplémentaire pour le quérulent anonyme que vous êtes de déverser votre fiel. Quelle chance!

      • Faux pour deux raisons:

        – Je ne déverse pas mon fiel, il me semble toujours avoir été correct. Il m’est arrivé d’être d’accord avec vos positions.
        – Vous avez mon adresse E-mail et donc mes détails dans le cas ou vous souhaiteriez les connaître.

        Avec mes salutations,

        Richard

  2. M. Richard,

    128’819.85 francs brut, avant paiement impôt, pour 4 millions de travailleurs en Suisse.

    En Suisse, selon l’article ci-dessous, un peu plus de 7,5% de la population appartient à un ménage dont les revenus sont inférieurs au seuil de pauvreté, ce qui correspond à environ 580 000 personnes.

    128’819 divisé par 580 000 = 20 centimes environ

    http://www.travailler-en-suisse.ch/pauvrete-suisse-etude-2013.html

    Je peux très bien m’imaginer que M. Schwaab défend du mieux qu’il le peut, ces travailleurs et leurs ménages au conseil national, ainsi que les victimes en suisse de toute sorte, autre que dans le monde du travail. Donc, chacune de ces 580’000 personnes, lui verse 20 centimes par année pour son travail au sein du conseil national, pour tenter d’améliorer leurs situations, sans parler du reste des travailleurs.

    Franchement, c’est un bon investissement ce M. Schwaab au conseil national selon moi. Enfin j’imagine, et espérons qu’il ne s’embourgeoisent pas trop avec le temps. Chanson les bourgeois, de Jacques Brel :

    http://www.youtube.com/watch?v=dCHi5apc1lQ&

    Un bon salaire de parlementaire, c’est aussi une meilleure garantie selon moi, pour que les parlementaires ne soient pas tenté de recevoir des dessous de table, pour voter de telle ou telle manière. Acheter leur vote en quelques sortes.

  3. Cher Lucignolo,

    Merci pour votre commentaire. Je suis absolument d’accord avec vous, de ce point de vue là ce n’est pas indécent. Vous oubliez par contre les 44’000 Frs qui donnent un total de 173’000 Frs

    Cela fait de M. Schwaab, à mon sens, un socialiste de salon. Les revenus très importants sont un poison chez les politiciens puisqu’ils les coupent de la réalité (voir « l’élite » française). On en est tout de même encore loin en Suisse, dieu merci.

    M. Schwaab, certains de vos combats sont légitimes, certains vont contre l’intérêt général des Suisses. Ce salaire est le résultat du travail des générations qui ont façonné notre pays avant nous. Veuillez pensez à cela lorsque vous souhaitez introduire la politique de l’union européenne dans notre pays, lorsque vous défendez des politiques laxistes et prônant un système parfois trop social qui privilégie la responsabilité générale et qui donc, coûte à tous. Loin de moi l’idée qu’il faut liquider les aides en cas de difficultés (que ce soit au niveau de l’asile, de l’aide sociale, des filets sociaux etc) il s’agit d’être juste.

    Avec mes salutations

    Richard

  4. Bonjour Mr. le CN,

    Merci pour cette transparence.

    Est-ce qu’il existe également un registre des liens d’intérêts personnels (et pas seulement économiques) ?
    En France, Hollande a suivi Ségolène et tous (ou presque) viennent de la même promotion. L’UMP a également fait le vide autour de Sarkosy et il n’y a aucune relève.On croirait presque qu’il n’y a que ses « potes » autour de lui….

    Existe-t-il donc en Suisse un registre où les parlementaires seraient tenus d’indiquer pour qui ils sont tenus de se récuser ? (parce qu’ils sont de la même famille, couchent ensemble, fréquentent les mêmes cercles, etc).

    N’avez-vous pas parfois l’impression que la politique est tenue par un petit cercle de personnes (à gauche comme à droite) ? où le fils de la présidente du parti cantonal est lancé très jeune en politique, etc etc

  5. Que pensez-vous du débat lancé par ce député neuchatelois et ses dettes fiscales ? Faut-il pour un élu publier chaque année une copie de l’attestation des OP ?
    Je me permets la question 🙂 avez-vous des arriérés d’impôts ?

    • L’idée semble intéressante de prime abord, mais j’y vois plusieurs problèmes:
      – En premier lieu, les extraits des registres des poursuites sont déjà publics. Un nouveau registre n’amènerait donc pas grand’chose.
      – Comme il est très facile d’entamer des poursuites abusives envers quelqu’un, le registre des poursuites n’est pas une source très sûre sur l’état des finances de quelqu’un. Il serait même très facile de diffamer un élu en lui envoyant quelques commandements de payer portant sur des créances fantaisistes.
      – Enfin, avoir une poursuite n’en explique pas les raisons. Même une dette à priori difficile à justifier peut avoir une explication convaincante.
      Cela dit, je trouve, sans toutefois connaître les détails du cas, que des dettes d’impôts aussi importantes me paraissent difficile à justifier, à plus forte raison quand la profession est celle d’intermittent du spectacle (qui ne devrait donc payer que très peu d’impôts, donc ne pas avoir de dettes, à moins de ne pas rendre de déclaration et d’être taxé d’office plusieurs années de suite…).

      • Merci pour votre réponse. Je l’apprécie beaucoup.
        Pour info: le député neuchâtelois a déclaré avoir fait l’objet d’une taxation d’office…

        Ma langue a sinon fourché. :o) Je pensais aux faillites personnelles, actes de défaut de biens (difficilement explicables…) et aux actes de poursuites intentées par l’Etat, Billag ou les caisses maladie. Je peux difficilement concevoir qu’un politicien fasse l’objet de telles poursuites (et surtout d’un acte de défaut de biens consécutif à une poursuite intentée par l’un de ces trois-là 🙂 ).

        Dans un grand élan de transparence, j’aimerais bien également que les politiciens publient une copie des registres du Service des autos (sanctions administratives), les motifs de leur inaptitude à l’armée et un certificat de bonnes moeurs (il n’y a presque plus rien dans les casiers judiciaires).

        Et dire que cette transparence est demandée par un gars qui prend le pseudo Bernie sur internet :o)

        Un petit rectificatif pour finir : les registres des OP ne sont pas vraiment publics (art. 8a LP). Il faut démontrer un intérêt « vraisemblable ». A titre d’exemple, je ne pourrais pas consulter votre registre pour le seul motif de savoir si vous avez des dettes en tant que politicien. Bien sûr, en revanche, si je dis que j’aimerais faire des affaires avec vous. :o) Dans une optique de transparence, ce serait sans doute bien de supprimer cette condition de l’intérêt « vraisemblable » tôt ou tard 🙂

        La limitation à 5 ans est enfin une aberration (mais c’est une autre question) (art. 8a al. 4 LP).

  6. De toutes façon, qu’est-ce qu’on ferait de ces revenus? De plus, je pense que cela ne ferait que faire des jaloux et des envieux. Mais c’est toujours bon de savoir ce genre de choses, à titre de culture ou si un jour, on envisage de se lancer dans la carrière de parlementaire.

  7. Bonjour,

    Merci pour ce temoignage.
    Lorsque vous finissez votre mandat, recevez-vous une retraite?

    Meilleures salutations

    Lucas De Weck

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