Haras… les mottes

D’un côté, il y a le chef du département fédéral des finances, le libéral-radical Merz, qui, qui n’en est pas à son galop d’essai en matière de coupes budgétaires. Avec le plein soutien du groupe libéral-radical des chambres, tellement engoncé dans ses œillères du «moins d’Etat» qu’exiger une diminution des dépenses publiques est pour ainsi dire devenu le dada. Et qui ne peut donc que piaffer d’impatience à l’annonce du nouveau train de mesures d’économie annoncé par le conseil fédéral (économiser 1,5 milliard alors qu’on fait 2,7 milliard de bénéf’… cherchez la logique).
Et de l’autre, il y a tous les parlementaires libéraux-radicaux de la Broye, qui ne semblent pas se réjouir autant de ces nouvelles mesures d’économie. En effet, dès qu’une d’entre elles, la suppression du haras fédéral d’Avenches, a été rendue publique (de manière plutôt cavalière il est vrai), ils sont montés sur leurs grands chevaux pour défendre, mors aux dents, cette vénérable institution et condamner sa suppression qu’ils jugent «brutale» et «irréfléchie». Quel camp tournera sa bride lors de la prochaine assemblée du PLR?

Chronique de politique chronique parue dans le Tromblon.

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5 réflexions sur « Haras… les mottes »

  1. SI je peux me permettre, vous feriez de vous occupez de votre parti, dont les pertes subies lors des dernières élections dans les parlements cantonaux et communaux (Zürich, Bern, Obwald, Nidwald, Genève, etc.) devraient pour le moins vous remettre en question. Mais bon, avec un président suisse qui sait tout sur tout, votre ego doit être surdimensionné…

  2. Si je peux me permettre, Philippe, cela me préoccupe, en effet. Heureusement que le PSV a gagné un siège aux dernières élections cantonales. Et si je peux me permettre une deuxième remarques, en matière de « tout savoir sur tout », vous êtes vous-même plutôt bien placé, non?

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