Le parti socialiste vaudois, réuni hier en congrès à Rougemont, a renouvelé ses instances dirigeantes pour les deux prochaines années. Alors que, dans la plupart des autres partis, la direction s’arrange pour que le nombre de candidat-e-s colle parfaitement au nombre de postes à repourvoir (quitte à créer de nouveaux postes s’il y a trop de candidats et qu’il ne faut fâcher personne), le PSV peut s’enorgueillir d’avoir à procéder à une élection pour la plupart de ses mandats. Chez les socialistes, le démocratie interne fonctionne.
Le congrès à élu une équipe de choc à la présidence: la présidente Cesla Amarelle (Yverdon, Dr en droit, avocate, députée) et les deux vice-présidents Olivier Barraud (Renens, secrétaire syndical SEV et ancien employé CFF, chef de groupe au conseil communal) et Jean-Michel Favez (Gland, enseignant, député et ancien chef de groupe au grand conseil) ont en commun la ténacité, la pugnacité et une grande maîtrise de leurs dossiers. Le congrès a en outre élu les 15 membres du comité directeur, dont votre serviteur.
Salut Jean Christophe,
Votre nouvelle présidente a déclaré que le PSV devait rester un parti de centre gauche. Qu’en penses-tu ?
Salut,
Tout dépend de comment on comprend « centre gauche ». Si c’est « gauche », mais pas « gauche de la gauche », « gauche combattive » ou « extrême-gauche » je partage son avis et, la connaissant, c’est ce qu’elle a voulu dire.