Renforcer la cohésion sociale, fortifier la Suisse

Les tentatives de faire payer aux salariés la surévaluation du franc, par exemple en augmentant le temps de travail, sont de plus en plus nombreuses. Elles font craindre que ce soient eux qui devront subir en premier les conséquences des difficultés économiques qui nous menacent. Or, ils avaient déjà l’impression, sinon la certitude, que les bénéfices de la croissance leur étaient refusés et que leur lot se composait plutôt de loyers en hausse, de prix surfaits, de salaires stagnants, de pouvoir d’achat en berne.
Ce constat est corroboré par le creusement des écarts de revenus et de fortune au cours des dernières années. Continuer la lecture