Festival de bobards à propos de l’impôt sur les successions

Les adversaires de l’initiative pour une réforme de la fiscalité successorale qui vise à imposer les successions de plus de 2 millions de francs en faveur de l’AVS font preuve d’une agressivité sans bornes. Les initiants sont accusés, pêle-mêle, de haïr les riches, d’exproprier les familles de la classe moyenne, de ruiner les PME, de vouloir la peau des entreprises familiales et de détruire 12’000 emplois. Les opposants ne reculent en outre devant aucune contre-vérité. Voici donc une petite mise au point, basée sur quelques-uns des « arguments » qu’ils distillent. Continuer la lecture

Renforcer l’AVS, réduire les inégalités: Oui à l’impôt fédéral sur les successions!

L’AVS est à juste titre l’assurance sociale préférée des Suisses, notamment parce qu’elle contribue à la redistribution des richesses. Elle bénéficie aussi d’un financement solide : contrairement à ce qu’annonçaient les prévisions alarmistes de la droite, en particulier de l’ancien conseiller fédéral PLR Pascal Couchepin, elle fait des bénéfices (1,7 milliard de Francs en 2014, cf. les comptes 2014 de l’AVS). Mais pour que cette solidité perdure, l’AVS aura besoin d’un financement supplémentaire à terme. Pour faire face à ce défi, il y a d’un côté les « solutions » de la droite et des milieux économiques aussi éculées qu’antisociales : hausse de l’âge de la retraite et baisses des rentes (p. ex. grâce à la suppression de leur indexation). Mais il y a aussi une solution bien plus judicieuse : l’initiative pour un impôt fédéral sur les grosses successions et donations, qui rapportera jusqu’à 3 milliards de francs par an, dont 2/3 iront à l’AVS (et le reste aux cantons). Continuer la lecture

Impôt fédéral sur les successions : renforcer l’AVS avec une mesure juste et ciblée

La votation sur les forfaits fiscaux à peine terminée, voilà que la droite sonne l’hallali contre l’initiative pour imposer les grosses successions en faveur des cantons et de l’AVS, arguant qu’elle mettrait en danger des emplois, menacerait la classe moyenne et nuirait au « modèle suisse » (comme si le « modèle suisse », c’était la cupidité et la croissance des inégalités). Ces attaques teintées d’idéologie bornée montre surtout que les adversaires de ce projet équilibré et juste n’ont pas lu le texte qu’ils combattent. Ou se fichent complètement de ce qu’ils ont lu.

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