L’intégration est un mot à la mode. Y’a les bons étrangers; ceux qui sont intégrés. Et les mauvais; ceux qui ne le sont pas. Et qu’on doit donc expulser. C’est en tout cas ce que dit l’UDC. Quoique. A force de voir comment ce parti agit en matière de politique d’immigration, on finit par se demander si le bon étranger, ce n’est justement pas celui qui n’est pas intégré. C’est vrai quoi, impossible de faire une campagne xénophobe sur le dos de ceux qui sont intégrés. Haro donc sur les mesures d’intégration!
Petit exemple: Le grand conseil vaudois débattait d’un crédit de 200’000 francs pour financer des cours de français pour migrants. La somme est modeste; les comptes 2007 devraient boucler avec un bénéf’ de 700 millions. Eh bien, devinez qui refuse? L’UDC, vous avez tout juste. Logique: c’est quand il n’y a pas de cours de français qu’il est possible de gagner des voix en hurlant contre ces étrangers-criminels-mal-polis-qui-causent-même-pô-comme-nous.
Chronique de politique chronique parue dans le Tromblon.