Des dangers du «vote signal»

Combien de fois n’a-t-on pas entendu dans la campagne sur l’initiative «contre l’immigration de masse»: «C’est une très mauvaise solution, elle est pire que le mal, mais je voterai quand même oui pour manifester mon mécontentement et donner un signal aux autorités». Il y a aussi: «J’espère qu’elle ne sera rejetée que d’un cheveu, pour qu’ils comprennent. Mais j’espère bien qu’elle ne passera pas, car ce serait la catastrophe pour nos emplois». Il est vrai que, vu la situation, vu l’incurie de certains partis et cantons, c’est assez tentant de leur secouer les puces en leur faisant savoir qu’on est mécontent ou en leur donnant «un signal». Le sondage publié hier soir nous rappelle qu’un «vote signal» ou « d’avertissement» n’est jamais une bonne idée et qu’il est toujours dangereux, même si c’est seulement pour faire peur, de dégoupiller une grenade qu’on ne pourrait pas regoupiller ensuite. Je me souviens encore avec effroi du premier tour de la Présidentielle française du 21 avril 2002 et de la présence de l’extrême-droite fasciste au second tour. Combien avaient-il été alors à ne pas voter pour M. Jospin «pour lui donner un signal», pour qu’il soit «plus à gauche», plus ceci ou moins cela? Tous s’en sont alors mordus les doigts. Si j’avais pu voter, j’aurais peut-être été dans leur cas…

Il faut donc bien avoir à l’esprit qu’un scrutin n’est jamais gagné d’avance, quoi qu’en disent les sondages. Et qu’un oui peut certes avoir pour effet que le résultat sera serré tout en penchant pour le non. Mais il peut aussi avoir pour effet… que le oui l’emporte.

Or, nous savons quelles seraient les conséquences d’un oui à l’initiative destructrice de l’UDC:

Il ne serait donc guère responsable de mettre en danger pareillement notre pays, au prétexte de vouloir «donner un signal». Car, en cas de oui, ça ne serait pas «un signal», ce serait un fait accompli, qui plongerait notre pays dans des difficultés importantes sans résoudre le moindre problème pour lesquels le «signal» devrait être donné: Un oui ne faciliterait pas la construction d’infrastructures et de logement, ni ne créerait le moindre emploi. Au contraire, les délocalisations détruiraient des postes de travail et il serait beaucoup plus difficile de recruter le personnel nécessaire à la construction et à la bonne marche des infrastructures dont nous avons besoin, croissance de l’immigration ou pas.

Avant de «donner un signal», réfléchissons donc aux conséquences d’un résultat qui ne serait pas un signal, mais une catastrophe bien réelle. Le seul vote responsable est donc un NON à l’initiative «contre l’immigration de masse».

Il faut enfin relever qu’il existe des solutions contre les problèmes soulevés par le débat sur l’immigration. Le peuple pourra d’ailleurs bientôt se prononcer sur le salaire minimum, puis sur les initiatives cantonale et fédérale de l’ASLOCA pour résoudre la crise de logement.

1 réflexion sur « Des dangers du «vote signal» »

  1. J-C.S= équation facile :Jésus-Christ sauveur S du parti ssssialiste.
    hello, comme vous savez bien peindre le diable sur la muraille, il faut laisser le parti à la rose faire ce qu’il sait faire appliquer du rouge…Sinon ou va-t-on?.
    Non sérieusement, il est bien dommage que les socialistes n’ont pas sentit le vent venir du coté UDC et surtout ,qu’ils n’ont pas su une fois de plus anticiper une situation dont la première à ce poser la question publiquement c’est l’élue verte à droite Mme Chevalley, qui annonçait en avant-garde que nous devrons sérieusement nous poser la question suivante,enjeu démographique de ce pays et de quelle immigration nous voulons et surtout combien 8, 10, 12 millions d’habitants allons-nous fixer la barre?, on ne parlait pas encore des 80.000 citoyens de plus chaque année, ce qui augmenterait de 800000 personnes ces 10 prochaines années oui 10% environ.
    Je reviens à la question de la forme et d’une proposition que la gauche aurait dû mettre en avant dans la balance avec les autres sujets chauds , ce qui aurait donné sens et crédit aux citoyens du centre et d’en bas un excellent moyen à mon goût de ficeler un projet de société pour demain à moyen terme.
    Car le logement, le travail et l’immigration sont un grand enjeu de toute manière, car simplement en observant la situation du logement actuel avec cette surenchère des loyers avec un manque chronique de logements libre pose d’entrée de jeu la question de comment est-ce possible de loger 80.000 citoyens en plus chaque année??? Déjà là on remarque que le bateau refuse l’eau pour le sable et le gravier » c’est un signe fort comme quoi il faut ce donner les moyens d’une politique sociétale et migratoire non ».
    Après on peut aussi se demander pourquoi n’y a-t-il pas un groupe qui propose un bon compromis « contre-projet mieux ficelé, solide, encore un rêve déçu par une droite qui vise rien d’autre que le statut-quo.
    Voilà , il est tard nous aurons sans doute la possibilité d’échanger un faisceau d’idée tout prochainement, car il est clair que le pays qui se classe au 3 e rang de la miche de pain parmi les plus chères au monde »excusez du peu » Je crois que mes interrogations sont crédibles quand je soulève le constat que l’immigration « schengen » est une immense hypocrisie qui se nomme RESERVOIR DU DUMPING SALARIALE AMBIANT ENTRETENU depuis combien de temps si l’on observe la courbe stagnante *après les miches me direz-vs* oups. des augmentations de salaires aux lances-pierres pour grandes parties absorbées par l’augmentation du coût de la vie et charges de toutes sortes, sans tenir compte des 600.000 pauvres recensés dans ce pays et viennent s’ajouter à ce pays ultra riche ,la liste des inégalités sociales:les inégalités de traitements salariaux chez les femmes qui encore aujourd’hui n’ont pas été EFFACEES, 10 à 30 % de salaires en moins pour des jobs à compétences égales, les appartements jusqu’ à 50% de la valeur réelle de location, Des élus aux doubles voire triples mandats comme cet élu valaisan nouvellement promu à la tête d’un dicastère en valais et conseiller national avec il y a peu un revenu avec des allocations familiales et d’annoncer un total de plus de 300.000 FS par année de salaires , cerise sur le gâteau si on ajoute le cumul des mandats, les jetons etc + le retraité actif au conseil national mais ayant été mal noté pour son manque d’assiduité et multiples absences, nous obtenons un cocktail qui se forme d’un coté par trop de mandats=baisse de la qualité de traitements des dossiers, + surcoûts liés à un grave accident de santé et de l’autre au sein du même parti politique des jetons d’absences RESULTANTE DE CES ADEQUATIONS AUX FRAIS DES CONTRIBUABLES suisses une facture ou l’état pratique que très peu de coupe sombres ou diminutions drastiques des revenus, je me suis amusé à faire cette petite addition que je vous offre ici: TENEZ-VOUS BIEN le coût globale de 2 conseillers nationaux valaisans avec à eux deux 3 mandats ce qui reviens à 300.000 FS pour le revenu principal de monsieur le conseiller d’état à double casquettes et 200.000 FS de revenus pour le 2 e UDC… Ce qui fait 500.000 FS de salaires alors qu’à titre de comparaison , ma mère avec plus de 30 ans de loyaux services à un post de la confédération et les problèmes de santé liés à l’usure Tenez-vous bien une retraite avec son 2 e pillier de 38.400 FS avec un loyé de 1000 FS et impôts ,assurances etc.etc, Monsieur J-C S voyez-vous mieux pourquoi je parle de façons récurrentes lors de mes commentaires ,quand d’un coté on nous dit que les caisses de l’avs sont bien remplies et que de l’autre , on se rend aisément compte de ce qui fait mal au ventre et crève les yeux par ces profits et la richesse dans notre pays aujourd’hui ***la preuve criante que tout un pan de notre société ne profite pas et plus grave encore chiffres à l’appui rien n’évolue , alors oui ,je reviens une seconde sur le principale salaire du directeur de son ancienne entreprise fédérale qui avec son salaire de plus d’1 million de francs annuel peut aisément profiter du système d’enrichissement puisque son énorme salaire pour une part représente un montant x de toutes les personnes avec un statut identique qui je me répète Eux ne profitent pas car certains pillent par les politiques extravagantes de différences salariales mises en place par des élites qui n’ont rien à faire des petits employés, ils sont que des chiffres et de la rentabilité alors qu’à l’heure ou je vous parle cette entreprise appartient encore pour majorité à la confédération.
    Cher Conseiller National J-C S je vous remercie et vous respecte, car je sais d’avance que vous prenez connaissance de toutes vos correspondances, et que vous faites votre travail avec beaucoup d’engagements et de sérieux.Par conséquent n’hésitez pas à transmettre et user de ces commentaires pour infos.Merci Monsieur.Cordialement C.Y

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