Merci… et on repart en campagne!

Je tiens à remercier chaleureusement les électrices et électeurs qui ont fait confiance au PS et à ma candidature en particulier. Grâce à eux, les socialistes remportent une victoire historique, qui récompense des années de travail pointu sur les thèmes qui préoccupent les vaudoises et les vaudois. Grâce à eux, nous couronnons la campagne collective d’une vraie équipe par le gain de non pas un, mais deux sièges. Grâce à eux, je serai élu au Conseil national si notre conseillère aux Etats Géraldine Savary est réélue.
Il s’agit maintenant de se mobiliser pour confirmer les excellents résultats de la gauche et des verts au premier tour et de voter compact le ticket gagnant Savary/Recordon (le 13 novembre). Malgré les bons résultats du premier tour, aucune élection n’est jamais gagnée d’avance et se reposer sur ses lauriers pourrait faciliter l’accession de l’UDC aux Conseil des Etats. Ensuite, il faudra amplifier le ras-le-bol populaire et faire barrage à l’UDC blochérienne en élisant Béatrice Métraux (les verts) au Conseil d’Etat vaudois (le 27 novembre).

* * *

PS : La scandaleuse gabegie des services informatiques vaudois montre à quel point l’informatique est vulnérable. S’il y avait eu un vote en ligne généralisé, ce que souhaitent certains adeptes aveugles de la «modernité», l’impact de ces pannes aurait été bien pire que quelques heures supplémentaires d’attente. Quelle confiance en effet les citoyens auraient-ils pu avoir dans un système de vote qui plante au beau milieu de opérations? Ce déplorable événement renforce à postériori la pertinence du postulat interpartis contre le vote par internet récemment accepté par le Grand conseil. Il montre aussi qu’en matière de vote électronique, la plus grande des prudences s’impose ; le volontarisme borné de la Chancellerie fédérale et de certains cantons n’est certainement pas compatible avec cet élémentaire principe de précaution.

22 réflexions sur « Merci… et on repart en campagne! »

  1. Bravo Jean-Christophe pour ce magnifique résultat!! Je tiens aussi à te remercier pour tes lignes sur le danger du vote électronique contre lequel je suis également opposé. Nous avons pu constater ce que peut provoquer une panne conséquente en matière de système informatique et nous ne pouvons nous permettre de déléguer l’ensemble de notre système démocratiques à l’informatique. Cordialement. Stéphane.

  2. Cher Stéphane, merci beaucoup pour ton message.

    C’est vrai que la question du vote par internet transcende les partis. Le postulat vaudois avaient été signé par des représentants de tous les groupes et il a été accepté par des élus de tous les bords. Heureusement, sur les questions de démocratie, les clivages traditionnels s’effacent.

    Bien à toi et à une prochaine

    JC

  3. Je ne comprends pas les vaudois. Ils s’enfoncent dans les problèmes en votant socialiste. C’est une spirale infernale…

  4. maintenant que Novartis va quitter le canton de Vaud, vous devez être content, vous qui constamment accusez les grandes firmes pharmaceutiques de ce pays de tous les maux. juste une question en passant, par quels emplois allez-vous remplacé ceux perdus (env. 1,100)? Impatient d’entendre les propositions socialistes à ce sujet. Merci.

  5. Philippe, vous savez fort bien que les socialistes ont été les premiers à faire des propositions pour éviter la surévalution du franc, raison invoquée par Novartis pour les licenciements.
    Quant à nos propositions pour créer des emplois, elles sont aussi nombreuses que pertinentes:
    – investir massivement dans la formation, l’innovation et la recherche (1 franc investir en rapporte 3)
    – investir dans l’accueil de la petite enfance (1 franc investit en rapport 6)
    – investir dans les infrastructures publiques (p. ex. lignes ferroviaires)
    – investir dans la production d’énergies renouvelables
    – renforcer le pouvoir d’achat pour favoriser la consommation
    -soutenir la création d’entreprise, par exemple en soutenant le micro-crédit ou le cautionnement.
    Et vous, que proposez-vous?

    Richard, ne vous en déplaise, les vaudois jugent que les propositions socialistes sont celles qui répondent le mieux à leurs attentes. Après les PC familles et les rentes-pont, la LEO et les élections fédérales, c’est la troisième fois qu’ils le confirment dans les urnes!

  6. Puis-je savoir d’ou sortent ces chiffres manifestement tirés du manuel socialiste (1 frs rapporte 3 frs et 1 frs rapporte 6frs)?

    Quelles etaient les mesures proposées afin de faire baisser le CHF?

    Votre site (PS) montre clairement qu’à une ou deux exceptions près, que les membres actifs du PS sont très, très souvents des employés de la confédération (en temps que député, professeur, manager d’instituts publiques en tout genres ou encore membres de syndicats) C’est clair que l’etat pourrait donner de l’argent et employer tout le monde, c’est le retour du communisme. Je reproche aux socialistes de critiquer le secteur privé, les banques, Novartis tout en ne CREANT rien et en étant rémunéré par la vache à lait etatique qui est financée par NOUS AUTRES qui vous versons nos impôts…

    Le canton de Vaud s’enfonce inexorablement, j’en prends pour denier exemple la votation sur la fusion des voies à options… On en reparlera dans quelques annees…

    Salutations

  7. Philippe, vous n’avez pas remarqué? Le peuple en a marre des excès de l’UDC et ce parti a subi une défaite retentissante aux élections de dimanche dernier. J’espère que ce ras-le-bol continuera de s’exprimer lors de la complémentaire pour le Conseil d’Etat du 27 novembre.

    • Cher Monsieur Schwaab,

      Premièrement, sachez que je ne vote pas UDC, ô combien cela vous ferait plaisir.

      Deuxièmement, le PS a également perdu ces élections, passant en-dessous des 19%. le gain de sièges est dû en partie à des apparentements (ex. Fribourg, siège PCS passe au PS, la gauche ne gagne pas).

      Troisièmement, je ne crois guère en vos propositions, qui ont comme dénominateur commun le « plus d’Etat » et l’augmentation des dépenses publiques. Or, ce que l’on voit actuellement, c’est bel et biel une crise de l’Etat et de son endettement. Ce qu’il faut, avant de proposer des solutions, c’est se mettre d’accord sur les causes (ce qui sera difficile, vu votre aveuglement idéologique). En pratique, la solution passe par dévaluation, réintroduction de l’étalon-or et remboursement de la dette publique avec l’or des banques centrales. Ensuite, abolition de l’État, ce qui permet de payer les services après les avoir consommés et non à l’avance et ainsi d’épargner les intérêts et d’éviter totalement la production de fausse monnaie et donc les bulles et autres cycles conjoncturels.
      A votre disposition pour vous expliquer tout cela. A moins que vous n’y attachiez aucune valeur et que vous souhaitez continuez avec ce système qui nous conduira dans le mur et provoquera l’apprauvissement des masses.

      • Arrêter d’ergoter, Philippe: Le PS sort vainqueur des élections fédérales, avec 3 sièges en plus. C’est un fait incontestable. Ce qui compte, au Parlement, ce sont les sièges.

        Sur le fond, effectivement je défends le « plus d’Etat »: Ce qui signifie entre autres plus de contrôle démocratique, plus d’implication des citoyens dans les choix, plus d’équité et de transparence. Il est tout à fait possible d’augmenter les dépenses publiques sans créer un endettement dangereux, dans un objectif de redistribution des richesses. Les pays nordiques y parviennent assez bien. En effet, de nombreuses catégories de contribuables aisés ne contribuent pas comme elles le devraient à la prospérité commune. Pensez aux personnes imposées à forfait, qui profite de la bonne santé économique et de la stabilité de notre pays sans payer leur part (ou presque)!

        • « les pays nordiques y parviennent bien »

          Permettez-moi d’illustrer votre admiration pour ces pays:

          Suède: 15%-20% de chômage, dont 25% chez les jeunes

          Finlande: 10% de chômage, 20% chez les jeunes, et dette publique à 50% du PIB

          Danemark, dette publique à 56% du PIB

          Est-ce cela votre réussite scandinave?

          • Vous savez fort bien qu’avec votre méthode à deux balles, on peut prendre n’importe quelle statistique de manière isolée concernant n’importe quel pays et lui faire dire ce qu’on veut. Et après un tel fatras, vous vous permettez de donner des leçon de sérieux et de responsabilité?

    • Concernant le « ras-le-bol », ce qui serait souhaitable, c’est d’en finir avec le « tout à l’Etat », qui conduit le système actuel dans l’impasse. Mais bon, tant que vous utiliserez votre énergie a essayer de défendre le « système », donc l’Etat, à l’origine de la crise actuelle, certains continueront de vivre dans l’illusion socialiste….

      • Cher Philippe, lors des dernières élections, ce sont les principaux partisans du « moins d’Etat », l’UDC et le PLR, qui ont subit les défaites les plus cuisantes. Et, franchement, prétendre que l’Etat serait la cause des crises actuelles est tout simplement risible: Qui a fait les erreurs qui ont obligé les Etats à recapitaliser les banques? Les privés, eh oui!

        • La crise actuelle est une crise des Etats, respectivement de leur endettement. Vous me rappelez un peu les dinosaurs soviétiques à la veille de l’effondrement de l’empire, qui continuaient de nier la réalité en restant bloqués sur leur idéologie erronée. Tôt ou tard vous subirez la foudre du peuple spolié par les Etatistes dans votre genre. Tout le monde payera, car personne ne sera épargné. Mais certains payeront plus que d’autres leur négationnisme…

        • Permettez-moi de revenir sur votre appréciation pour le moins douteuse:

          « Qui a fait les erreurs qui ont obligé les Etats à recapitaliser les banques? Les privés, eh oui! »

          Vous semblez tellement certain que j’aimerais bien un peu plus d’explication que seulement un « eh oui! »

          Merci

  8. Sans vouloir soutenir quiconque, le systeme des sub-prime a été instauré par l’administration Clinton parce que le marché immobilier s’essouflait aux Etats-Unis… Puisque c’était un moyeur majeur de la ceoissance il fallait absolument repousser le problème…

    Les banques sont tombées dans le panneau (par recherche du profit, certes) mais la cause initiale est bel et bien une décision politique.

    La crise de la dette en Europe est indubitablement politique et l’on aurait tort d’oublier que les socialistes nous promettaient la mort economique de la Suisse par asphyxie lors des deux votations pour l’adhésion… J’en pleure encore et remercie le peuple Suisse d’avoir pris une bonne décision.

    Le parti socialiste ne réfléchit pas tactiquement, à long terme, économiquement et géo-politiquement.

    Dommage

      • Il est vrai que j’ai négligé de répondre rapidement au commentaire Richard, m’en excuse et me rattrape maintenant :

        Les causes de la crise sont bel et bien d’origine privée, même s’il est vrai que certaines décisions étatiques peu pertinentes les ont aggravées ou accélérées.
        • Ce sont les banques (privées) qui ont prêté l’argent aux personnes surendettées ou ne présentant pas les garanties nécessaires. Elles auraient très bien pu décider de ne pas prendre ce risque (ce qui relève de leur liberté individuelle), mais elles l’ont fait. Si elles avaient jugé ce comportement trop risqué, elles étaient libres de ne pas le faire. Ce sont donc bel et bien des décisions libres de personnes privées qui ont provoqué la crise bancaire.
        • Ce sont les banques (privées) qui ont mis en place une politique de bonus encourageant leur personnel à prendre des risques inconsidérés… que les contribuables ont souvent dû assumer.
        • Ce sont toujours les banques qui ont mis en place une politique salariale faisant en sorte que les managers aux salaires abusifs n’aient jamais à subir les conséquences de leurs erreurs et puissent continuer leurs dégâts ailleurs.
        • Ce sont les agences de notation (privées) qui ont noté « AAA » des subprimes composées de créances pourries et autres produits financiers complexes.
        • Ce sont les banques qui ont mis ces produits sur le marché et incité leurs clients (privés) à les acheter et à y engloutir leur fortune. Quand aux clients en question, il s’agit de personnes privées, libres et responsables.
        • Ce sont les banques qui ont conseillé ces produits à des collectivités publiques, les entraînant dans leur chute.
        • Ce sont les émetteurs de cartes de crédit et les instituts de petit crédit (privés) qui distribuent de telles cartes à tort à et travers et prêtent n’importe quel montant sans vérifier si les ménages à qui ils prêtent ont les moyens d’assumer ces prêts. Ce sont eux qui multiplient les publicités pour inciter le maximum de gens à s’endetter, et donc à mettre le marché bancaire en danger.
        • Ce sont des personnes privées (particuliers et entreprises) qui ont fraudé le fisc ou se sont exilé dans des paradis fiscaux, privant bon nombre d’Etats des ressources nécessaires à boucler leur budget.

        Il faut d’ailleurs relever que certains, au sein des partis bourgeois suisses, préconisent que l’Etat prenne des mesures similaires à celles qui ont aggravé la crise des subprimes, p. ex. un encouragement inconsidéré à la propriété privée ou l’endettement des jeunes. Les même refusent souvent des mesures qui pourraient réduire la problématique de l’endettement des ménages, p. ex. l’interdiction de la publicité pour le petit crédit. On peut l’affirmer : la droite souhaite mener une politique visant à favoriser l’endettement et donc à terme une nouvelle crise bancaire.

        • Vos réponses sont empreintes d’angélisme et d’une certaine naïveté (mais je n’en attendais pas plus de vous…). Pour rappel:

          1° les subprimes ne sont pas la cause première de la crise

          2° ils sont bel et bien la conséquence du système de monnaie fiduciaire inflationniste, système clairement interventionniste et même, en fait, franchement socialiste.

          3° C’est bel et bien l’État paternaliste qui est à l’origine de l’attitude infantile, c’est lui qui infantilise les banquiers en promettant de sauver les banques en cas de pépin. De fait, c’est la garantie d’État et la mission politique absurde, aggravée encore par (dans le cas US) le Community Reinvestment Act politiquement correct de gauche qui sont à l’origine de la prise de risque excessive.

          4° Les 2 institutions « Fannie et Freddy » ont été créées pour faire des cadeaux démagogiques aux électeurs. Ouvrez les yeux…

          Ce qui nous a mené à la situation présente, c’est l’interventionnisme: dans la finance, la monnaie, mais aussi dans l’immobilier et de manière générale. Vous pouvez continuer à vous en prendre au thermomètre, mais la maladie court toujours. Et les politiciens irresponsables comme vous devront un jour rendre des comptes.

        • « On peut l’affirmer : la droite souhaite mener une politique visant à favoriser l’endettement et donc à terme une nouvelle crise bancaire. »

          C’est tellement grotesque que je ne sais pas si je dois rire ou pleurer….

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