La concurrence déloyale n’est pas acceptable

Les abus de la concurrence fiscale mènent petit à petit notre pays à sa ruine. Certains cantons, parce qu’ils sont proches des grandes centres, de leurs infrastructures, de leurs emplois, de leur offre culturelle, de leurs hautes écoles, de leurs hôpitaux de pointe, etc. peuvent se permettre, parce qu’ils disposent de terrains à bâtir bien situés, d’attirer les bons contribuables à n’importe quel prix. Pour les autres cantons, pas d’autre choix que de suivre la sous-enchère et d’accorder à leur tour des cadeaux fiscaux à un minorité nantie, au risque de devoir, quelques années plus tard, couper massivement dans les dépenses publiques aux dépens de la majorité de la population.

L’exemple du canton de Zurich est à cet égard particulièrement intéressant. Il démontre d’une part que c’est la majorité de la population qui paie les pots cassés de la concurrence fiscale et d’autre part, que, contrairement à un mythe malheureusement fort répandu, baisser ses impôts pour attirer de nouveaux contribuables ne permet pas d’augmenter ses recettes.
Ainsi, bien obligé de suivre ses voisins parasites dans la spirale de la sous-enchère fiscale, Zurich a vu ses recettes diminuer et se lancer dans un programme de coupes budgétaires drastiques (1,7 milliards de francs sur 3 ans), diminuant entre autres les subventions aux primes d’assurance-maladie alors ces dernières ont augmenté comme rarement, ou en renonçant à des investissements rendus pourtant indispensables par la croissance de la population. Car c’est bien en parasite que les cantons voisins de Zurich se comportent: Ils profitent des infrastructures payées par leur grand voisin et peuvent baisser leurs impôts, car ils n’ont pas à en assumer les coûts. Car ce n’est pas uniquement avec des taux d’impôts bas qu’ils peuvent attirer de nouveaux contribuables. En effet, la fiscalité n’est de loin pas le critère déterminant: La qualité de la formation, des infrastructures, ou du système de santé jouent un rôle plus important.

La sous-enchère fiscale nuit au fédéralisme
Mais il n’y a pas qu’à Zurich que les abus de la concurrence fiscale mènent à des tensions intercantonales et font du fédéralisme non plus un instrument de coopération et de solidarité, mais de rapacité et de coups bas. Ainsi, en Suisse centrale, les cantons voisins de Lucerne se sont outrés que ce dernier réduise sa contribution à la Haute Ecole Spécialisée de Suisse centrale. Economie que les Lucernois étaient bien obligés de faire… à cause de la sous-enchère fiscale provoquée par ses voisins. Là aussi, c’est la population, qui doit subir une diminution de la qualité de la formation, qui finit par trinquer. Alors qu’elle ne voit souvent pas la couleur des baisses d’impôts, dont ne profite réellement qu’une petite minorité de contribuables très fortunés.

Le 28 novembre: oui à la justice fiscale!
L’initiative socialiste soumise au vote le 28 novembre doit mettre un terme à ces abus. Elle propose de fixer un taux minimum pour l’imposition des hauts salaires (revenus imposables supérieurs à 250’000.—Fr. par an) et des grandes fortunes (fortunes imposables nettes supérieures à 2 millions de francs). Elle ne concerne qu’une minorité de contribuables (< 1%) dans une minorité de cantons, mais rendra un fier service à l’ensemble de la population suisse en mettant fin à un spirale néfaste de sous-enchère.

19 réflexions sur « La concurrence déloyale n’est pas acceptable »

  1. Bonjour,

    Je vous propose d’aller directement à Paris afin de copier les codes français et de les adopter, ca nous évitera de devoir voter ces lois restrictives et menant à rien dont les socialistes nous abreuvent.

    J’attends votre article sur le soutien des grévistes français, vous ne pensez pas que l’on devrait faire pareil?

    Salutations

    Richard

  2. « ca nous évitera de devoir voter ces lois restrictives et menant à rien dont les socialistes nous abreuvent. »

    Celle là elle est excellente…dans le genre restrictive et qui ne mène à rien, ca serait pas plutôt l’UDC qui aurait la palme?
    Interdiction des minarets, renvois des étrangers criminels, renvoi des étrangers peut être criminels, etc…

    Mais bon, je suppose que cela vous donne l’impression d’exister et de faire quelque chose pour le bien du pays…

  3. La réflexion doit se faire..
    Je regrette de constater que bien souvent dans les discussions que j’ai de voir que la question n’est pas tant traitée en tant que tel mais d’où elle provient. Pourquoi donc, d’office, une initiative venant des socialistes ou de l’UDC serait forcément mauvaise?

    Les 2 objets de la prochaine votation sont intéressants.

  4. @xavier
    Non, les deux objets ne sont pas intéressants.
    L’initiative socialiste l’est, l’autre non.
    L’autre est une absurdité dont l’ignominie principale et de placer de l’automatisme dans un processus de loi. Et de l’automatisme veut dire de l’arbitraire. La justice n’a que faire de l’arbitraire. Ceux qui acceptent cela, mettent le pied dans un engrenage dangereux. Car alors, ou nous arrêterons nous? On commence par arbitrairement condamner des vrais criminels. Pis, quand nos amis UDC constateront que cela ne change rien et que la « criminalité étrangère » ne diminue pas, ils feront quoi? Ils demanderont à ce que l’arbitraire soit mis en place pour les délinquants? Puis pour les « soupconnés » de crime, et les « soupçonnés » de délinquance? Puis juste les étrangers?
    Non Xavier, l’initiative UDC est dangereuse et doit être refusée. Mais les moutons sont bien trop nombreux à voter sans lire, à voter sans réfléchir réellement et à voter sans opinion finalement.
    On les flatte avec des slogans simplistes et impressionnant, pour leur vendre un produit périmé bien trop cher pour sa qualité.
    L’initiative PS a au moins le mérite de poser des questions qui concernent l’ensemble des citoyens. Et d’ailleurs, si on y regarde de plus près, la proportion de gens qui pourraient être touché est infime. Et de cette part ridicule, très peu verront de différences finalement.
    Non Xavier, ces deux initiatives ne sont pas intéressantes.

    Car finalement que constate t on? un parti veut faire voter un cas d’exception dans la constitution pour tout ceux qui ne sont pas suisse, sans que la vie des suisses ne soit changée d’un iota et l’autre parti, veut que quelques cantons (6 ou 7) arrêtent de condamner les autres à diminuer leurs prestations en faisant les parasites, et par là, influent négativement sur la vie de toute la population suisse.

    Pour moi il n’y a clairement qu’une seule initiative de valable.

  5. Monsieur Schwaab,

    Pourquoi parlez-vous de sous-enchère et d’économie alors que les recettes fiscales ne cessent d’augmenter? Il faudrait que A. Hodgers fasse également un site pour lister toutes vos manipulations et contre-vérités…

  6. Philippe, les faits contredisent vos dires. A Zurich, c’est justement parce que les recettes fiscales ont fondu à cause de la sous-enchère provoquée par des cantons voisins piques-assiettes que le cantons doit économiser plusieurs centaines millions, économies qui retombent sur une classe moyenne qui n’avait pas bénéficié des baisses d’impôts!

  7. Cher Jean-Christophe,

    Je vous propose, dans la lignée de ma première remarque d’aligner l’imposition suisse sur celle de l’Allemagne: Allons au bout de cette idée! Ainsi, nos voisins riches ne viendront plus en Suisse payer moins d’impôts. Finalement, nos chers voisins francais par exemple auront tout plein de sous pour financer leurs grévistes et retraites à 59 ans!

    C’est tellement mesquin de vouloir tirer vers le bas chaque personne qui a un peu plus que soi… MAIS je vous l’accorde, c’est la politique du PS.

    Bonne soirée

    Richard

  8. Richard, vous n’êtes pas sérieux. En effet, même si l’initiative pour la justice fiscale est acceptée, les taux d’imposition resteront nettement inférieurs à ceux des pays voisins. Il n’y aura donc aucun « nivellement ». En outre, prétendre que la politique des socialistes revient à « niveler par le bas » est erroné et démontre que vous n’y avez pas compris grand’chose: Pourriez-vous me donner des exemples étayant vos dires?

  9. Monsieur Schwaab,

    Arrêtez de mentir, vous avez affirmer que « A Zurich, c’est justement parce que les recettes fiscales ont fondu à cause de la sous-enchère provoquée par des cantons voisins piques-assiettes »

    alors que le canton de Zürich a eu une augmentation de recette fiscale en 2009:

    http://www.toponline.ch/area-1.rub-45.art-134930.tce

    Le populisme et les mensonges de la gauche sont vraiment incroyables!

  10. La planification financière du canton de Zürich pour 2014 prévoit une chute des rentrées fiscales, suite à des baisses d’impôts imposées par la concurrence déloyale de ses voisins. En outre, le canton de Zürich est, pour équilibrer ses comptes, en train d’appliquer un plan d’économies portant sur plus de 3 milliards de francs, dont les classes moyennes feront les frais. Baisses d’impôt pour les contribuables aisés, réduction des prestations pour les autres, voilà les effets des abus de la concurrence fiscale!

  11. « La planification financière du canton de Zürich pour 2014 prévoit une chute des rentrées fiscales, suite à des baisses d’impôts imposées par la concurrence déloyale de ses voisins. »

    En avez-vous la preuve? Et telle est le cas, en quoi cela est votre problème?

    « En outre, le canton de Zürich est, pour équilibrer ses comptes, en train d’appliquer un plan d’économies portant sur plus de 3 milliards de francs, dont les classes moyennes feront les frais. »

    Comment pouvez-vous tirer de telles conclusions? Avez-vous analysé les comptes du canton de ZH? Il y a peut-être des économies judicieuses à faire. Au passage, je vous rappelle que la classe moyenne profite également des baisses d’impôts, alors que les hausses des charges de l’Etat profitent souvent en premier aux fonctionnaires…

    « Baisses d’impôt pour les contribuables aisés, réduction des prestations pour les autres, voilà les effets des abus de la concurrence fiscale! »

    Lorsque je lis de telle ineptie, je me demande ce qu’attend A. Hodgers pour dénoncer ces manipulations…

  12. Par ailleurs, je maintiens que vous mentez, car vous avez écrit: « les recettes fiscales ONT FONDU ». Or, ce n’est nullement le cas…

  13. Bonjour JCS,

    Je vous conseille de vous mettre à table derechef afin de discuter du niveau des salaires qui tombent grâce à nos chers voisins français/allemand/italiens qui viennent travailler en Suisse au lieu de chercher à tirer sur ceux qui gagnent beaucoup/trop!

    Le parti socialiste est une équipe de pique-assiettes qui prennent des décisions qu’ils ne maitrisent pas et qui scient la branche sur laquelle ils sont assis.

    Je suis extrêmement remonté contre vous, équipe rouge, tellement dangereuse pour notre pays, qui ouvrez les frontières sans vous rendre compte que le bateau prend l’eau.

    Je parlais ce weekend une énième fois avec des amis me racontant comment le patron de l’entreprise ou ils travaillent était « ETONNE » des prétentions salariales tellement basses de travailleurs français! (un travailleur qui vient tous les jours travailler depuis Annecy, en région lausannoise dans une voiture diesel, des années 80!)

    Bien sûr, comme d’habitude, vous allez me parler d’un organe qui fait ses contrôles et empêche les baisses de salaire abusives. Mais je suis pratiquement certain que les petites et moyennes entreprises (Surtout les petites comme dans ce cas) passent entre les mailles.

    Bien sûr, étant de droite et au bénéfice d’une éducation correcte, pour vous je suis le démon: ce n’est pas mon corps de métier qui souffre et souffrira le plus mais bel et bien les emplois manutentionnnaires et « de base ». Maintenant comprenez bien cela: Vous êtes les instigateurs de cette situation et cela ne s’améliorera pas.

    Au lieu de vous attaquer au pouvoir d’achat par le haut, en voulant baisser les prix, en créant une pseudo concurrence des prix, dans le commerce de détail vous devriez prendre des mesures drastiques afin de ne pas saccager la situation de base: les salaires.

    La loi sur le cassis de Dijon est une erreur, l’entrée souhaitée dans l’union eurpéenne est une erreur, l’ouverture des frontières sans quotas est une monumentale erreur.

    La concurrence déloyale n’est pas acceptable? Je peux vous assurer que vous avez créé (je ne vous vise pas personnellement) un problème bien plus grand, assurant la paupérisation d’une partie importante de la population suisse.

    Parti socialiste, je ne vous remercie pas: vous forcez la population à voter UDC et ne le comprenez pas!

  14. Richard, malgré « l’éducation correcte » dont vous vous targuez, vous ne faites que manier le cliché et l’idée préconçue, sans apporter le moindre fait étayé.

    Toutes les études sérieuses traitant des effets de la libre circulation des personnes montre qu’il n’y a pas de tendance générale de baisse des salaires. D’ailleurs, ces même études montrent que la libre circulation des personnes est bénéfique pour l’économie Suisse. Certes, il y a des problème dans certaines branches, certes, les PME passent plus facilement entre les mailles du filets.

    Mais, contrairement à ce que vous prétendez, le PS agit pour que les contrôles soient renforcés et les coupables punis, et il est le seul à le faire. L’UDC s’y oppose, probablement parce que plusieurs de ses élus se sont faits attraper en train de pratiquer la sous-enchère. Certains ont été condamnés à des amendes salées. Elle s’y oppose aussi parce qu’elle a besoin d’un peu de sous-enchère pour que son fond de commerce fonctionne.
    En outre, le PS se bat pour introduire un salaire minimum (réponse à l’un de vos grief) et pour renforcer les CCT, notamment dans le commerce de détail (réponse à un autre de vos griefs).

    Ce qui me frappe dans votre commentaire, c’est que c’est un fourre-tout de sujets, à propos desquels vous m’inventez des positions que je n’ai pas. Non, je ne vous considère pas comme un démon (je ne vous connais pas, ne sais pas ce que vous faites, et, surtout, je n’ai pas pour habitude de porter l’anathème sur les gens sans avoir d’éléments concrets). Non, je n’ai pas soutenu le cassis de Dijon, j’y étais même plutôt opposé, et je trouve extrêmement regrettable, si ce n’est malhonnête, que vous me prétiez des positions sans vous être donné la peine de vous renseigner un tant soit peu. S’il vous plaît, veuillez à l’avenir ne commenter que les positions que j’exprime réellement et pas celle que vous m’inventez parce que cela arrange votre argumentation ou parce que ça correspond à l’image fantasmée que vous vous faites du « rouge » que je suis.

    Dernière chose, enfin. Je n’admets pas qu’on m’accuse sans faits. Vous m’accusez d’être un « pique-assiette ». Soit. Je vous prie donc de bien vouloir préciser dans quelle « assiette » je « pique » selon vous.

  15. Merci pour votre réponse:

    Dans ce cas précis, le « pique-assiette » s’adresse à ceux qui souhaitent obliger certains cantons à faire payer plus d’impôts!

    Je manie le cliché, mais tire mes informations du terrain, et non pas de l’office fédéral de la statistique!

    Le salaire minimum n’est pas une solution puisqu’il pousse les entreprises à s’aligner dessus et donc, plus ou moins justifier un salaire bas (Veuillez voir le piteux salaire minimum français!!) Les quotas sont les meilleures solutions puisqu’ils permettent de maintenir une pression positive sur les salaires tout en obligeant les sociétés à optimiser la qualité de la main d’oeuvre.

    Pour finir, je ne vous ai pas prêté personnellement de positions précises mais votre parti. Le titre de votre blog ne prête lui pas à confusion, c’est pourquoi je me suis permis de vous y inclure.

    Meilleures salutations

    Richard

  16. Concurrence déloyale:

    Les syndicats suisses ont remis mercredi une lettre de protestation à l’ambassadeur de l’Union européenne à Berne. Ils demandent à Bruxelles de protéger les salaires suisses face à la libre circulation.

    Les syndicats suisses (socialistes) se tirent une balle dans le pied en voulant entrer dans l’union européenne et gigotent avec le deuxième pour que l’Union européenne ne détruise pas le reste de pouvoir d’achat qui subsiste chez nous!!!

    PA-THé-TIQUE!

  17. Mon pauvre Richard, une fois de plus vous ne lisez pas les textes jusqu’au bout et écrivez votre commentaire avant d’avoir saisi tout le contexte. Ce que demandent les syndicats suisses, c’est que l’UE cesse de remettre en cause les mesures d’accompagnement, qui protègent les salaires suisses. A conditions toutefois qu’il y ait assez de contrôle (ce pourquoi les syndicats se battent) et de salaires minimaux CCT et légaux (ce pourquoi les syndicats se battent aussi.

  18. Je ne suis pas pauvre merci, ni au sens propore, ni au sens figuré, merci.

    Ce que par contre VOUS ne comprenez pas, c’est que les pressions sur les salaires sont tellement grandes que vos syndicats n’ont AUCUNE chance de combattre l’offre de main d’oeuvre à bas prix.

    Vous pouvez fixer un salaire minimal, mais en faisant cela, tous les salaires tendront vers ce niveau!! Nivellement par le bas.

    Pourquoi un patron devrait payer 5000 Frs , s’il peut payer 4000 Frs à un Français? PIRE: il aurait RAISON de payer 4000Frs puisqu’il n’est pas stupide!

    Le problème JCS, c’est que les frontaliers vivent dans un environnement moins cher avec beaucoup moins de contraintes. (Assurances maladie, expertises véhicules (ils roulent régulièrement dans des poubelles vieilles de 20 ans qui ne passeraient JAMAIS nos examens) , service militaire, coût de la vie plus généralement) et qu’en ne fixant aucun quota (Pour ne pas purement et simplement annuler la libre circulation) on noie la population suisse.

    Je sais que vous ne voulez pas l’admettre, mais veuillez svp regarder autour de vous! Je ne sais pas quels milieux vous fréquentez mais faisant du service militaire, j’ai entendu bcp de commentaires de personnel de RH favorisant les étrangers non soumis au service, fréquentant des chefs d’entreprises, je parle de la situation sur le marché de l’emploi.

    Au vu des diverses discussions sur votre blog, je remarque que vous n’êtes pas homme de compromis, ni même de consensus. Je dirais que je vous perçois en tant que personne butée, peut-être même légèrement fanatique. Ainsi, ceci sera mon dernier post sur votre blog, puisque nos discussions/arguments se fracassent sur le mur rouge qui nous sépare.

    Pour finir, une petite phrase pour notre réflexion à tous: Le parti socialiste n’existerait pas sans la pauvreté. C’est donc tout à son avantage de la créer…

  19. Cher Richard, vous vous basez à nouveau sur un exemple fictif: S’il existe un salaire minimum CCT ou CTT à 5000.–Fr. par mois, l’employeur a l’obligation de le verser. S’il ne verse que 4000.–Fr., le salarié lésé peut exiger la différence sur les 5 dernières années, y. c. le 13ème salaire…
    Là où il peut subsister des problèmes, c’est lorsqu’il n’y a pas de salaire minimum obligatoire CCT ou CTT. Dans ce cas, on doit se baser sur les salaires usuels de la branche, que l’on peut calculer grâce au calculateur des salaires de l’USS: http://www.lohnrechner.ch/index.F.html
    Et, pour combler les trous dans la régulation salariale, l’USS lancera une initiative pour un salaire minimum légal.

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