Droite vaudoise et sécurité publique: de la parole aux actes

A nouveau, la droite du grand conseil s’est opposée à une proposition socialiste demandant d’augmenter le nombre de postes de la police cantonale, qui, depuis des années, est en sous-effectif avéré et notoire (p. ex.: heures supplémentaires en très grand nombre dont la compensation est difficile). Pourtant, cette même droite aime à colporter à longueur d’année le mythe comme quoi la gauche serait «angélique» en matière de sécurité, et refuserait donc d’agir. Et certains députés de droite d’évoquer, pour preuve, le refus de la gauche et des verts de quelques projets de lois sur le port des cagoules ou le droit de manifester.
Or, ce n’est pas avec de nouvelles lois et autres mesures symboliques que l’on améliore la sécurité publique, mais en donnant les moyens aux forces de l’ordre de faire appliquer les existantes. C’est aussi leur donner les moyens d’être réellement présents, visibles et efficaces sur le terrain. Et cela exige plus d’effectifs, mesure concrète que propose le PS. Mais améliorer la sécurité des vaudoises et des vaudois a un coût, que la droite vaudoise (majoritaire) n’est visiblement pas prête à assumer, l’amendement ayant été refusé en premier débat.

Les débats budgétaires se poursuivent. (à suivre…)

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