Le dimanche; priez, bossez!

Tout le monde ne demande que de travailler le dimanche. Je dirais même plus: tout le monde a-do-re-rait ça. Pas seulement les étudiants sans bourse ou les travailleurs précaires alléchés par de mirobolants suppléments salariaux. D’ailleurs, mon patron est venu l’autre jour me demander de bosser le dimanche. Comme il avait son grand sourire y’en-a-des-tas-qui-seraient-ravis-d’avoir-ton-job, je me suis dit que, moi aussi, je ne rêve que de bosser le dimanche. Tant mieux, car le dimanche, on s’emmerde sec. A l’église, par exemple, y’a personne. C’est nul. Voir la famille ou les amis? m’en parlez pas. Quant aux loisirs, c’est pour les feignasses. Alors, tant qu’à faire, autant aller au turbin.

Donc, après la libéralisation du travail dominical dans les commerces et services des grandes gares, les zones touristiques ou pour les jeunes de plus de 18 ans, saluons la possibilité d’autoriser quatre dimanche de travail de plus par an. Comme ça, on habituera gentilment toute la population à bosser le dimanche. Elle s’en réjouit déjà.

Chronique de politique chronique parue dans le journal satyrique le tromblon.

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